RTBF.be - 01/04 

Deux ans et demi après le coup d’état manqué en Turquie, la répression n’a pas cessé. Le régime Erdogan poursuit les voix dissidentes partout dans le monde.

Un récent rapport du Parlement européen (13 mars 2019) fait état de 101 enlèvements de prétendus terroristes dans 18 pays, jusqu’aux portes de l’Europe. Depuis juillet 2016, la Belgique a reconnu près de 1400 demandeurs d’asile turcs.

Des anciens officiers de l’Otan, juges ou simples citoyens, suspectés, le plus souvent à tort, de sympathies avec Fethllah Gülen, considéré par Erdogan comme responsable du putsch.

Aydin était juge à Istanbul. Il n’a jamais caché qu’il n’était pas un chaud partisan du président Erdogan. Dans les jours qui suivent le coup d’état manqué, il apprend qu’il est sur les listes des personnes suspectes. Son passeport est annulé. Il doit fuir le pays à l’aide de passeurs, dans des conditions dangereuses.

Ils évitent le quartier turc

Aujourd’hui, l’ancien juge vit à Bruxelles avec sa famille. Il ne donne pas son adresse, on ne sait jamais, mais il a décidé de parler ouvertement. Il ne se sent toujours pas en sécurité. Pour cette raison, il ne va jamais dans le quartier turc de Bruxelles, très majoritairement pro Erdogan.

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