Réponses du cdH au questionnaire du Comité des Arméniens de Belgique
- Nous souhaitons que soit réalisée une étude socio-économique permettant d’établir une image plus précise de la population des Arméniens de Belgique, et en particulier de leurs aspirations et de leurs besoins.
Réponse :
Il est évident qu’une meilleure connaissance de la communauté arménienne de Belgique serait très intéressante, en particulier leurs besoins et leurs aspirations. Le cdH sera heureux de faciliter une telle enquête et d’obtenir le soutien des autorités compétentes. - Nous demandons un soutien à l’éducation dans le domaine de la culture et de la langue arméniennes. Nous souhaitons développer les coopérations au niveau local via nos centres culturels.
Réponse :
Le cdH est évidemment favorable à un soutien de la culture arménienne notamment via les centres culturels arméniens. - Nous souhaitons travailler avec le système éducatif pour donner la possibilité aux jeunes d’apprendre la langue arménienne à l’école.
Réponse :
L’apprentissage de l’arménien à l’école pour les élèves qui le souhaitent peut très bien être réalisé via les cours à option. - Nous souhaitons que les églises telle que l’Eglise apostolique arménienne puissent bénéficier de la reconnaissance de l’Etat, au même titre que les autres cultes.
Réponse :
La reconnaissance de l’Eglise apostolique arménienne ne pose pour le cdH pas de difficultés. - En 2022, la Communauté arménienne célèbrera le centième anniversaire de sa fondation. Nous souhaitons que les autorités s’associent à ces commémorations.
Réponse :
Le cdH sera heureux de participer aux commémorations du centenaire de la fondation de la communauté arménienne de Belgique en 2022. - Nous souhaitons renforcer la coopération entre la Belgique et l’Arménie dans les domaines de l’éducation, de la culture et de l’économie.
Réponse :
Le renforcement de la coopération entre la Belgique et l’Arménie serait bénéfique pour les deux pays, pas seulement dans les domaines culturels et économiques mais aussi sur les plans politiques et de sécurité. - La Belgique doit ratifier aussi rapidement que possible l’accord de partenariat CEPA entre l’Union européenne et l’Arménie.
Réponse :
Nous sommes favorables à une ratification rapide de l’accord CEPA. - La Belgique peut et doit jouer un rôle pour promouvoir la paix et le développement humain à la République du Haut-Karabakh/Artsakh…
- en soutenant la population du Nagorno-Karabakh, dont les conditions de vie sont très difficiles du fait de l’isolement géopolitique et socio-économique exercés par l’Azerbaïdjan ;
- en soutenant la médiation des trois co-présidents du groupe de Minsk de l’OSCE afin d’obtenir une résolution pacifique du conflit et en défendant le droit à l’auto-détermination du peuple du Haut-Karabakh ;
- en supprimant la consigne négative sur le site du ministère des Affaires étrangères concernant les visites vers le Haut-Karabakh ;
- et en promouvant le dialogue entre les populations arménienne et azerbaïdjanaise.
La paix dans le Haut-Karabach est notamment liée aux travaux du groupe de Minsk. Mais faut reconnaître que ce groupe, même s’il doit être soutenu, est actuellement dans l’impasse. La Belgique doit profiter de sa présence au Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour faire progresser la paix dans cette région. - Nous souhaitons que les autorités compétentes travaillent également à la lutte contre le discours de haine anti-arménien en Belgique.
Réponse :
Les discours de haine anti arméniens sont intolérables, comme sont intolérables tous les discours de haine. Le cdH y sera évidemment attentif comme parti humaniste. - Nous demandons que la Chambre pénalise également la négation des génocides dont les auteurs n’ont pas été punis par un tribunal international, comme c’est le cas du génocide des Arméniens.
Réponse :
Le 24 avril 2019, à la Chambre des Représentants, le cdH a déposé un amendement pour que le négationnisme de tous les génocides reconnus par la Belgique, en ce compris le génocide arménien, soit pénalisé de la même façon. Nous n’avons pas été suivis. Nous demanderons que la loi soit corrigée.